jeudi 7 décembre 2017

Assemsouk, Maskou, nouvelles perles dans l'Atlas

Depuis Taghia, nous avons pendant longtemps regardé au loin ces murailles en se disant, qu'un jour, ce serait bien d'aller voir là bas.

























                                         Topos des voies Assemsouk et Maskou ici

lundi 23 octobre 2017

Plan Piquante à la Peña de Sin

La journée avait été parfaite. Des différents projets qui pouvaient l'animer, nous avions élu celui qui nous semblait le plus rapide. La pluie était annoncée pour la nuit suivante. L'approche quelque peu pénible, franchissait des éboulis croulants, des buis serrés mais l'envie de découvrir notre motif n'en fut pas entamée. Une fois de plus la Peña de Sin allait nous offrir le meilleur de sa garde robe de cendre et d'or. À 21 heures, frontale sur le casque, nous goutions ces beaux instants de roc partagés au sommet. La large vire qui devait nous mener à la rivière, nous demanda de l'attention ; fatigué, je restait concentré sur mes pas laissant à Rémi le soin de trouver le meilleur chemin. Quand nous avons atteint la rivière, il ne nous restait plus qu'a suivre le pied d'une ligne électrique pour retrouver la route, la bière et un plato combinado. La nuit était d'encre. des murs de ronces barraient notre route ; nous devions les franchir, plus haut ce serait mieux… Mais tout est allé en empirant! le prédateur végétal n'avait de cesse de nous engloutir, nous faisant perdre toute logique du retour. En rampant je passe sous un bloc et continue mon chemin… Une heure plus tard,  peut-être plus ou moins, il y avait longtemps que le temps s'était arrêté ou qu'il avait cesser de nous accompagner, je retrouve le même bloc… Je tournais en rond… Il en serait ainsi pendant plus de 4 heures. 4 heures qui fond fondre toute patience, 4 heures qui hurler dans la nuit, 4 heure de rage et d'incompréhension… A ceux qui vivent la nature dans l'écran de leur GPS , je revendique souvent la chance très précieuse que j'ai, de pouvoir me perdre dans les endroits où j'aime trouver mon chemin… là, le cadeaux n'était pas  de mon goût. Ironie du sort, il y a dix ans en ouvrant "Stupeur et Tremblements" avec Philippe Barthez, le même endroit nous avait réservé un sort similaire, plus bref mais il pleuvait à torrent…
Nul doute qu'une sorcière à épine hante les lieux

                                                                                            Topo ici


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vendredi 25 août 2017

Pedraforca et Roc Gran de Ferrus



Face Sud de Pedraforca


La belle montagne bifide


En Face Nord dans la voie Homedes





Un Joyau dans la Sierra de Ensija : La Roc Gran de Ferrus



Dans la voie Estel, un conglomérat exceptionnel!!

lundi 24 juillet 2017

Voie Rabada Navarro au Pilier du Cotatuero

         Je retrouve avec Sylvain Arnautou, ce beau voyage sur le motif le plus éloquent d'Ordesa

















Combinaison Géminis-Edelweiss à Ordesa

La combinaison entre la partie inférieure de la voie Géminis et le mur supérieur d'Edelweiss est l'un des cheminements majeurs d'Ordesa. Fin juin, j'y étais en compagnie de Robert Dauzats et Jean François Perronnet. Jean François a réalisé de belles photos au cours de l'ascension.




             

















mardi 18 juillet 2017

Journée d'histoire à Ansabère

En 1923, la première ascension de la Grande Aiguille d'Ansabère fut  tragique. Les deux grimpeurs, Calame et Carrive envisageant de faire cette ascension était partis avec toute une escouade d'amis venus les encourager depuis le sommet du Pic d'Ansabère. Si Calame franchit les principales difficultés, Carrive allait tomber à la suite de la rupture de la corde. Seul au sommet Calame allait se tuer lors de la descente. Plus tard 2 autres petites voies ont été ouvertes sur cette face ouest de la Grande Aiguille.
Patrick Dupouey me proposa de l'accompagner pour parcourir ces trois cheminements. Une belle idée. La fissure Calame Carrive (qu'il est bien de gravir dans son intégralité) est surprenante par sa difficulté et son zeste d'exposition. Une belle longueur. La voie du Surplomb est un beau passage et la Cames-Sarthou le cheminement le plus accessible et logique.





Dans la fissure Calame-Carrive



                                                                                         La Voie du Surplomb



                                                                                   Dans la Cames-Sarthou
















































lundi 17 juillet 2017

Là haut, Bavella

Cette idée, Eric l'avait depuis longtemps. Je savais aussi que là haut, il y avait des citadelles de pierre qui nourrissaient les louanges épistolaires des passionnés du massif de Bavella. Pendant 4 jours, avec Alain et Eric, nous sommes allés voir là haut. nous avons posé notre premier bivouac à Bocca u Chiostru non loin de la Petra Sulana. Une belle ascension plus tard, avec notre maison sur le dos,  la Bocca di Maru nous montre la route et nous plonge dans l'hallucinant Pulischellu… Aux pieds de la forteresse D'a Taula, nous avons trouvé le bivouac… Et là, les épaules enfin libres, j'ai fini par comprendre le "dithyrambisme" des amants des lieux.